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Suzanne Demoiny née à Paris le 08 aout 1914, a exercé comme médium durant une trentaine d'année, puis a  rejoint l'Autre Monde âgée de 102 ans.

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Suzanne n’a pas connu son papa, Robert Demoiny, mort à la guerre en 1914. Pauline, sa maman, s'est remariée en 1920 avec Georges Renaud qui, en 1914-18, a passé trois ans dans l'Infanterie, puis un an dans l'Aviation en tant que pilote de reconnaissance. 

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Robert Demoiny

Suzanne assista Georges qui enseignait l''éducation physique., et ensuite, exerça comme masseuse kinésithérapeute jusqu'à sa retraite. Connue des joueurs de tennis, sa spécialité était de guérir les tennis elbow. 

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Georges Renaud, professeur d'éducation physique

Georges est décédé en 1973, à l’âge de 83 ans. Une semaine plus tard, il s'est manifesté en rêve à une amie de Suzanne : " Georges, m'est apparu cette nuit en rêve... il m'a dit : Je suis vivant... Je vais bien,  je suis heureux et ne souffre plus, il ne faut pas pleurer". Et répéta-t-elle, Georges a pris un ton très sévère en insistant : « Il ne faut pas pleurer ! »

 

Son amie, grâce à ce rêve, apportait la réponse à une question de la veille de Suzanne qui pleurait et sentant la présence de Georges a dit : « Si tu me vois pleurer, je dois te faire beaucoup de mal. » .

 

Plus tard, Georges expliquera à Suzanne que s'il lui était apparu directement en rêve, elle aurait pensé : « Ce n'est qu'un rêve... ». Grace au rêve de son amie, Suzanne a eu la preuve que Georges était vivant.

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A partir de 1981, Suzanne va recevoir des messages de Georges, depuis l'Invisible par écriture dite « intuitive ». Gorges lui a précisé avoir reçu une mission pour enseigner les Terrestres. Suzanne a  respecté scrupuleusement son enseignement exprimé depuis l'Invisible, dans un langage « parlé ». C'est volontairement et intentionnellement que Georges a choisi un langage simple, en employant des mots usuels, afin d'être compris de tous.

En 1987, sera publié le premier livre d'enseignements de Georges Renaud, "De l'invisible, réflexions, méditations" ,  réédité en sous le titre "Messages de l'Au-delà".

 

En 1992, paraitra le second livre d'enseignements de Georges Renaud, intitulé "D'un Monde à l'Autre".

 

Puis vinrent d'autres correspondants Célestes, le révérend James A Pike, ancien évêque de l'église anglicane de San Francisco qui lui dicta " Révélations de l'Au-delà" par lequel il démystifie les enseignements de la Bible, laquelle est entachée de beaucoup d'erreurs.

 

D'autres correspondants célestes vinrent lui dicter des livres ayant reçu du Père la mission d' aider la Terre, afin que les terrestre comprennent mieux le sens de leur vie, et pourquoi ils sont incarnés.

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Sa nouvelle vie Céleste.

    Après son départ , dans un demi-sommeil,  j'ai eu la surprise et l'émerveillement de voir le Maître qui a assisté Suzanne durant toute sa mission terrestre, venir la chercher et l'enlaçant, avec une joie profonde, l'a emmené avec Lui. Suzanne a rejoint Georges, ainsi que tous Ceux qui l'avaient inspirée.  Je tiens à préciser que j'ai vu Suzanne avec un physique jeune, et non la dame âgée qu'Elle était devenue à 103 ans. Suzanne a retrouvé sa jeunesse (photo ci-dessus) aprés la mort de son corps physique, car le corps Spirituel qui est immortel, ne connaît pas la vieillesse.

    J'ai vu aussi de nombreux drapeaux "bleu-blanc-rouge". Au début, je n'ai pas compris ...et me suis demandé : « Que viennent faire des drapeaux Français dans le monde Spirituel ?" . Puis, j'ai compris, ce sont les anciens combattants qui avait promis d'être présents lors de son retour dans sa Patrie Céleste. Son Papa , Robert est mort lors de la grande guerre de 14 -18, et Il y a une trentaine d'année, sa première salle de conférences fut le siège des anciens combattants, ceux- ci avaient promis qu'ils seraient là pour l'accueillir."

 

  Suzanne a retrouvé sa famille, et Georges car un lien d 'Amour très fort les unis, et tous ceux ceux de l'Autre Monde, connus et inconnus, qui lui ont donnés ses nombreuses conférences, livres, poèmes, et peintures.  Tous vivent dans la même sphère de Lumière, le sommet de la 5 éme, avant leur prochaine et ultime redescente sur Terre, s'ils réussissent bien leur prochaine et dernière ré-incarnation..

 

Entretien avec Suzanne Demoiny

par JFC: en fév. 2006

 

JFC: Comment avez-vous découvert votre don de médium ?

 

S Demoiny : De mon séjour, j'admirais le jardin lorsque, sur mon canapé. j'y ai vu le "fantôme" de mon ami assis, lisant un livre. Cette « vision » très nette, a duré assez longtemps. Surprise, je l’ai fixé intensément. À ce moment, il abaissa son livre, me fit un sourire puis disparu. J’ai vécu cette « vision » sans aucune crainte. Ce n'est que plus tard, en relatant à Marie Antoinette, médium, qu'Elle m'a appris que j'étais « médium ». Devant mon incrédulité, Elle m'a précisé que si je n’avais pas été médium, je n'aurais jamais pu voir le « fantôme » de mon ami . 

 

JFC  : Quand a commencé votre expérience concrète de médium?

 

S Demoiny: Quelques temps plus tard, Marie Antoinette, médium, m'invita à une séance de développement médiumnique à la salle psyché, située à cette époque rue Léon Delhomme, Paris 15 éme. Je m'y suis rendu avec réticence, n’étant nullement convaincue d'être médium. Un médium me paraissait être une personne très différente, en tout cas ayant des aptitudes que je ne pensais pas posséder. 

 

Je découvris une grande table autour de laquelle était assis une dizaine de personnes, âgés de 20 à 30 ans. J'ai fait l’effet d’un aïeul avec mes 59 ans. A. Dumas, directeur de la salle Psyché, présidait la séance. Des photos furent distribuées à chaque assistant pour faire une voyance. Marie-Antoinette était le médium contrôle. 

 

Lorsque mon tour arriva, n'ayant plus de photos, A. Dumas me tendit son stylo. Je me suis dis intérieurement : « que puis-je faire d’un stylo ? ». Incrédule, j'ai fermé les yeux. A ma grande stupéfaction, des clichés défilèrent… je décrivis notamment une femme avec des cheveux gris. Comme je n'arrivais pas à voir si elle portait un chignon, elle baissa la tête pour que je puisse le décrire. A un moment donné, M. Dumas me dit : « ne pourriez-vous pas vous arrêter !»  Puis, il ajouta que j'avais donné un beau message spirite, et que tout était exact.  La femme décrite était sa mère. J'avais aussi décrit l'intérieur de la pièce dans laquelle elle se tenait. Une bibliothèque m’apparue, qui avait effectivement appartenue à M A. Dumas lorsqu’il était jeune homme, et bien d'autres clichés qui s'avéraient être exacts. J'étais abasourdie. Arrivée sur le quai du métro, j’ai enfin réalisé ce qui m'était arrivé. En moi monta alors un grand hymne de remerciements au Père Eternel.

 

JFC : Comment expliquez-vous que votre don de médium soit arrivé si tardivement ?

S Demoiny :   Ce don, je l'avais en moi depuis ma naissance car il était prévu dans mon chemin de vie. S’il s’était révélé plus tôt, il m'aurait créé beaucoup d'ennuis.

 

Celui-ci s'est déclenché après le décès de mon beau-père, Georges Renaud. Il est devenu mon guide, et me transmets ses enseignements sur la « vie après la mort ». Il souhaite épargner à ceux qui sont dans l'ignorance de la continuité de la vie après la mort, les souffrances que lui-même a enduré au début car sur Terre, Georges Renaud était athée. Pour lui, la mort s’était - le trou.

 

JFC : Vous écrivez toujours de nouveaux livres, comment procédez vous?

 

S Demoiny :   Mon correspondant me dicte son texte, tout comme un professeur donne une dictée. Cela se nomme "l'écriture intuitive", très différente de "l’écriture automatique". Mes premiers livres furent dictés par Georges Renaud, mon beau-père, puis mes guides ont permis à d'autres personnes de me contacter. De ces collaborations sont nés des livres d'enseignements et des romans ésotériques.

 

En ce moment, j'écris par moi-même un livre sur mes expériences de sauvetage des « errants », à savoir ceux qui, défunts, ne trouvent pas le chemin vers la lumière. Ce fut un magnifique travail.

 

JFC : Pourriez vous nous parler un peu plus de ce travail ? 

 

S Demoiny:   Il faudrait déjà définir ce qu'est un « errant ». Un « errant » est un décédé, homme, femme ou enfant, qui n'a pas eu conscience de sa mort terrestre. Les morts brutales, ou durant le sommeil, prédisposent les nouveaux Célestes à fuir devant eux, à la recherche de leur maison, de leurs proches, de leurs garnisons pour les soldats, etc. Chaque cas est bien sur différent. C’est cela être un errant.

 

L'Eglise les appelle les « âmes errantes », terme impropre, mais là, il serait trop long d'entrer plus en avant dans ce sujet. Mon travail consiste à faire prendre conscience à ces pauvres gens de leur mort à la Terre. C'est un travail ingrat, souvent douloureux, et toujours difficile. Lorsque je vois partir « l’errant » avec son guide vers la lumière, croyez-moi, une joie profonde m’envahie.

 

JFC : Vous avez donné des conférences pendant des années, pourquoi avez-vous cessé ?

 

S Demoiny : Mes conférences étaient très prenantes : Chaque mois, mes guides me proposaient un nouveau sujet. Il faut avoir la sagesse, à un moment donné, de se retirer. (NB: Suzanne avait  92 ans pour sa dernière conférence)

 

JFC : Vous êtes très en harmonie avec la Nature:  Pourriez vous nous entretenir du chamanisme que vous pratiquez ?

Le chamanisme m'a ouvert sur un monde inconnu... J'y ai rencontré des Maîtres Sioux qui m’ont initiés. Chaque matin je travaille avec un guide Sioux et cela depuis des années. J'ai autrefois fait partie de ce peuple, il fut décimé et, cependant en eux coulait une grande Sagesse. Mais les envahisseurs la méprisèrent. Des sauvages, pensaient ils ! Les sauvages, c'était eux, non mon peuple. 

Le travail chamanique débouche sur des rencontres surprenantes et des paysages très beaux. Pourtant, tout dépend du degré d'évolution du sujet, car alors, les paysages sont arides, froids, lourds et les rencontres peu agréables. Je me souviens avoir, un jour, rencontré un merveilleux oiseleur, plein de sagesse et noble dans son allure. Il m'offrit une jolie colombe, nommée Hortense. Souvent je la revois avec, toujours, autant de tendresse entre nous deux. Les animaux chamaniques sont de fidèles compagnons, malgré le temps qui passe.

JFC : Pour terminer cet entretien, puisque vous êtes une médium Spirite, peut on vous consulter pour recevoir des messages ?

S Demoiny: Non, car je consacre uniquement mon temps à recevoir des enseignements. Ce n’est d’ailleurs pas mon rôle de faire de la voyance spirite, et de plus, la pratiquer exige énormément d'énergie. Il faut être en parfaite forme sinon nos vibrations baissent, d'où un risque de recevoir des messages erronés. En plus, les entités vous communiquent souvent leur souffrance comme preuve d'identité. Je me souviens d'un cas où un monsieur m'a bloqué le bras droit pendant plus de 10 minutes! Cet homme avait été paralysé au bras droit. 

Un de mes Maîtres de Lumière, la première fois où il est venu, m'a bloqué la respiration me laissant juste un petit filet d'air. Ceci m’a créé de grosses douleurs. Mon Maître de Lumière m'a expliqué m'avoir fait ressentir ses souffrances lors de son agonie. 

 

Je me consacre uniquement à écrire et à peindre. Croyez moi mes journées sont bien remplies !

La revue de l'au-delà n°119, par Etienne Drapeau, déc. 2007

REVUE AU DELA Entretien avec S Demoiny j
REVUE AU DELA Entretien avec S Demoiny j

La Relève n°267 du 12 mars 1993 par BONGEYE SENZA MAZA

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Editions Alphées

Communiqué de presse, octobre 2007

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