
Extraits de
PASSEUSE d'ERRANTS

Le Corps Spirituel
Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre le monde physique de la Terre et le Monde de la quatrième dimension, ou Monde des morts à la Terre. Là, résident nos aimés (es) disparus (es) à notre vue, si limitée, de terrestres. Nos aimés (es), comme le serpent, ont mué, abandonnant bien involontairement leur corps à la terre pour retrouver leur corps immortel - celui de notre première naissance dans la matière lourde : la chair d'un corps physique. Qui connaît ce processus ? Evidemment très peu de terrestres.
Avant d'entrer dans mon sujet - Passeuse d’errants - il me semble indispensable de faire un bilan de connaissances, afin que vous compreniez ce que j’énoncerai plus tard.
Le rôle de Passeuse d'errants consiste à aider ceux qui, ayant quitté le plan terrestre, n'ont aucune notion de leur nouvel état d'êtres spirituels. Quitter le plan terrestre signifie - mort à la Terre et vie dans un autre corps nommé - corps spirituel.
Tout humain possède deux corps lors de sa naissance première à la Terre. En priorité, un corps spirituel – ensuite, un corps physique. Ce processus se nomme première incarnation. Il se poursuit lors de chaque réincarnation sur notre petite planète.
Ce corps spirituel est constitué d'ondes extrasensibles, toujours inconnues par les scientifiques, même les plus avancés dans leurs recherches. Ce corps est la réplique fidèle du corps physique mais il n'est pas son double, puisqu’il se situe à l'intérieur du corps physique. De ce fait, il est invisible et n’apparaît qu'après la mort terrestre ou dans le cas de dédoublement.
Comment ce corps spirituel sort-il du corps physique au moment de la mort ? Lorsqu'une personne a exhalé son dernier soupir presque, immédiatement, tout est relatif, sort son corps spirituel par le haut de la tête, exactement au chakra Coronal.
Ce corps d’ondes spirituelles s'étire plus ou moins, lentement, selon l'évolution de l'être. Ce processus peut durer quelques secondes, mais dans les cas les plus difficiles (la peur par exemple, de la mort) cela peut se prolonger pendant deux minutes au maximum. L’être à ce moment-là est libéré de son carcan terrestre - son corps physique. À cet instant précis, le corps spirituel est libre et peut aller où il le désire. Il sera autonome jusqu'au moment de sa future ré- incarnation.
Ce processus fait partie des Lois de la Nature ou Lois cosmiques, promulguées par le Divin
Créateur nommé, en général, Dieu. Toutes les Lois cosmiques sont édictées par le Maître incontesté du Cosmos, pour toutes les Humanités disséminées dans l'insondable Univers.
Envisageons maintenant les conséquences de cette sortie du corps spirituel appelé - passage. Passage d'un monde, le terrestre vers un autre Monde, celui de la quatrième dimension.
Sur Terre, nous vivons dans un monde tridimensionnel et brusquement, l'être se trouve propulsé dans un Monde spirituel à quatre dimensions. Ce changement de dimension correspond exactement au corps d’ondes qu’est le corps spirituel. C'est sa vraie patrie, celle de la Terre n'est que transitoire, passagère. La rapidité de ce passage crée un trouble pour ceux qui ignorent ce processus, pourtant, tout à fait naturel.
La nuit à notre insu, très souvent, ne sortons- nous pas de notre corps physique ? Quelle en est la raison ? Faire une incursion plus ou moins éloignée de notre lieu de résidence, en l'occurrence - le corps physique. Ce processus est naturel et correspond aux Lois de la Nature. Par contre, les sorties du corps volontaires, donc non soumises aux Lois de la Nature, peuvent être dangereuses.
Le trouble ressenti par les décédés (es) par ce changement d'état - mort physique, vie spirituelle - provient du fait de l'ignorance de ce corps spirituel. La personne venant de décéder se trouve immédiatement debout près de son lit. À cet instant, l’être est troublé par la présence de deux personnes, l'une gisant sur le lit et l'autre la personne elle-même.
En cas d'accident de voiture, par exemple, le décédé voit son corps coincé dans la ferraille et
lui-même, conscient, regarde ce mystère - celui de deux corps. Une question troublante hante alors le décédé(e) - Qui est moi ? L’autre ou moi- même ?
Cette angoissante question, sans réponse, peut pousser un être à fuir et à marcher, marcher pendant des jours, des nuits, peut-être des années et plus encore. En réalité, il fuit un mystère qui l’effraie : l'incompréhensibilité des deux corps. Très souvent il devient alors un errant.
Il est très important, aussi, de connaître ceci - le corps spirituel est le véhicule de l’âme. Tout comme le corps physique, le corps spirituel possède des organes. Ces derniers le rendent autonome dans sa patrie spirituelle. La complexité des deux corps, l’un physique, l'autre spirituel n'échappa pas à Saint-Paul ou Paul, puisque dans une de ses épîtres il y fait référence : « II y a deux corps, l'un animal, l'autre spirituel.»
Etait-ce une réminiscence de ses connaissances antérieures, ou prémonition ?
Assurément oui, car, autrefois, en Égypte, il enseignait à des Maîtres la sortie du corps spirituel, dans un Temple à Memphis. Il est très dommageable pour les chrétiens que l'Église ait laissé cette primordiale question sous le boisseau. À l'heure actuelle, les chrétiens pourraient ne plus devenir - des errants - si l'Église l'avait désiré. Paul, n'a-t-il pas énoncé, aussi, le principe d’une Humanité supérieure « l’Autre-Monde » ou Monde des esprits, cher à Allan Kardec ?
Ame, tu possèdes en ton nom des vibrations merveilleuses, et cependant, tu restes un mystère pour les humains. Qui connaît la véritable nature de l’âme ? Très peu de Célestes ont cette connaissance et encore moins de terrestres. À son sujet circulent tant d’erreurs qu'il me paraît indispensable d'éclairer ce problème majeur.
L'âme est d'Essence divine. Elle est uniquement « Fille du ciel ». Le Créateur de toute chose décida, un jour, d'accorder à l'humanité primaire, une Étincelle de Lui-même. Cette Étincelle d'Amour pur se nomme - l'Ame. À sa création, elle possédait le même taux vibratoire que son Père Cosmique et de ce fait, elle n'aurait pu entrer dans le corps spirituel sous peine de le désintégrer totalement.
Aussi, le Divin Créateur, réduisit-Il le taux vibratoire de l'âme à une norme possible afin de pouvoir s'adapter au corps spirituel. À cet instant, cette Étincelle d'Amour pur, prit le nom – d'âme immortelle. Lorsqu'elle pénétra, pour la première fois, dans un corps spirituel, elle lui transmit son immortalité.
Ainsi, débuta par l'incorporation première d'un corps spirituel contenant l'âme immortelle dans un corps de nouveau-né, une nouvelle Humanité avec un H majuscule. À partir de cet instant, l'Humanité devint immortelle grâce au don du Père Cosmique de notre âme immortelle. Nous sommes tous les descendants de cette Humanité et non de l'humanité précédente.
Quelle est la destinée de l'âme ? Conduire à travers les réincarnations successives, l’être dans lequel elle est, volontairement, prisonnière, jusqu'au terme final de ses réincarnations , c'est- à-dire son affranchissement du retour sur la Terre. À ce moment précis, l'âme retrouvera sa patrie première. Ses ondes seront en harmonie avec les ondes du Monde spirituel très évolué, d’où jamais, on ne revient sur la Terre.
Certains enseignements annoncent, je l'ai entendu, que pour une mission spéciale de dévouement, il était possible de revenir sur Terre, après avoir franchi le Seuil de l'Éternité. Par exemple - Jehanne d’Arc. Cette assertion est erronée. Les Portes de l'Éternité ne s'ouvrent, uniquement, du dehors vers le dedans. C'est, aussi, une Loi divine - et comme toutes les Lois divines, elles sont intangibles dans leurs énoncés.
Trop souvent on se sert du mot - âme - à mauvais escient. « Mon âme pleure - mon âme se réjouit - mon âme souffre... » Ne dit-on pas aussi - les âmes errantes ?
Autrefois et maintenant les Religions parlent d'un humain en terme - d' âme. Ceci est faux. L'humain possède une âme, mais n'est pas - une âme ; m'enseigna mon beau-père Georges Renaud. Il est pour moi, un guide avisé, impartial et témoin du Monde de l’après - vie terrestre - Monde de l'illusion. Je vous en parlerai, un peu plus loin.
Le terme - esprit - a aussi déformé la réalité. Une personne vivant dans l'Autre- Monde n'est pas un esprit, mais il possède un esprit. Cette conception est réelle, l'autre est irréelle.
De mon mieux, je me suis efforcée et n'efforcerai de vous transmettre, clairement, la Réalité et non des fictions, si belles puissent-elles être.
La pensée créatrice
Je vais clore ce chapitre par une notion primordiale - la pensée créatrice - dans le Monde de l’après-vie.
Tout nouvel arrivant dans ce Monde est confronté à ce phénomène sans en avoir conscience. C'est la raison de messages, souvent, farfelus, de personnes croyant, dur comme fer - ce qu'elles transmettent.
Il faut être très en pointe sur ce sujet afin de pouvoir discerner le vrai du faux. La pensée créatrice est reine dans l'Autre - Monde, et elle régit presque toutes les sphères. Si je dis presque, il faut comprendre que, même, dans le cinquième niveau de conscience, les nouveaux arrivants sont, encore, sous son influence. Ce ne sera que, progressivement, par un travail de décantation, que ces personnes pourront se détacher des mirages occasionnés par la - pensée créatrice.
D'ailleurs, dans le travail avec les errants, que je vous transmettrai progressivement, vous pourrez constater ce phénomène. La pensée créatrice peut tout créer en une fraction de seconde terrestre. Vous désirez vivre dans un château, il se dresse, instantanément, devant vous. Vous désirez des serviteurs ? Ils sont là, habillés comme vous l'avez souhaité. Voulez-vous faire des courses de chevaux ? Immédiatement un hippodrome, un cheval sont à votre disposition. J'arrête là mon énumération, sinon je n'en finirai pas.
Ces exemples sont parlants, c'est la raison de leur citation en tout début de mon exposé. Si, il y a des pensées créatrices agréables, malheureusement, d'autres sont catastrophiques pour ceux qui les vivent en toute bonne foi. Prenons un autre exemple : les chrétiens savent qu'il existe l'enfer pour ceux qui désobéissent aux lois de l'Eglise chrétienne. Je me demande, d'ailleurs, quel cerveau en délire de mal de souffrances pour les autres, a pu concevoir un espace de soufre et de feu, au Ciel ?
Le ciel, espace parfois serein, parfois tourmenté, selon l'humeur du temps.
Déjà - pour plus de clarté - faudrait-il situer le lieu où se trouve le Monde de l'après-vie de la Terre. Ne le cherchez pas au ciel, dans les nuages, non, ce serait une erreur très importante. La quatrième dimension réside sur la Terre, mais dans une dimension supérieure. C’est l'élévation, importante, des ondes spirituelles qui délimite son espace. Voici une notion première qui devrait être enseignée, afin de mieux comprendre l'après -vie de la Terre, là où résident ceux qui nous ont quitté, momentanément.
Je reviens à l'enfer : être menacé de flammes éternelles, autrefois, frappait tous les esprits. Cette sentence terrible tombait drue sur les épaules des pénitents. Heureusement, depuis cette période pas encore, si lointaine, les humains ont évolué grâce aux connaissances scientifiques et la peur de l'enfer, s'est, je l'espère, atténuée.
Je vais vous relater le cas d’une religieuse dont l'esprit était encombré de la peur d’aller dans un lieu d’expiation après sa mort. Un vendredi, cette religieuse se lave par, inadvertance, les cheveux. Lorsqu'elle prit conscience de sa faute, vite, elle alla se confesser. Le prêtre, après l'avoir sermonné, la menaça du purgatoire. Cette sentence la terrorisa. Quelques mois plus tard, elle décéda, emportant dans la tombe sa culpabilité, doublée d'un effroi du purgatoire.
Un jour, une religieuse entendit : « Ma soeur c’est affreux ! Autour de moi les murs sont gluants et pestilentiels. Des animaux horribles circulent dans la fange. J'ai très peur. Je me réfugie dans une niche car arrive un animal monstrueux. Priez pour mon âme »
Voilà une vision uniquement produite par la peur engendrée de la sentence du prêtre. Tout ce qu'a vécu la religieuse n'était que - mirages créés par son cerveau en délire. La pensée créatrice est à l'origine de ces horreurs. Ce délire provenait uniquement des représentations d'une Eglise, certes très imaginative, mais peu soucieuse des catastrophes provoquées, après le trépas, par l'imagination de ses fidèles.
Passons maintenant au deuxième exemple, celui du curé de ce même couvent :
Un jour, ce curé décéda emportant avec lui, la peur des châtiments annoncés. Peu de temps après sa mort, la même religieuse capta un appel désespéré de son curé. Ce dernier demandait des messes pour libérer son âme des souffrances qu'il subissait en enfer. Des messes furent dites, suivie par toutes les religieuses - en grande communion d'esprit avec leur cher curé disparu.
Un peu plus tard, la même religieuse entendit, à nouveau, un appel du curé disant : « Je vais moins mal, mais j'ai encore besoin de prières pour être délivré » Ces prières eurent lieu, toujours, dans une grande ferveur.
Un certain temps après, la religieuse entendit à, nouveau, le curé. « Merci mes soeurs. Grâce à vos prières, mon âme s'est élevée et j'ai quitté l'enfer. Merci pour votre dévouement. » Jamais plus il ne se manifesta.
Voici deux exemples montrant l'impact puissant de la pensée sur les événements vécus dans l'Autre - Monde.
Un militaire
Le cas suivant est différent. Il faut savoir s'adapter aux circonstances si l'on veut sauver ceux qui viennent à vous. Je vois arriver un militaire.
« Que voulez-vous ?
- Je veux rentrer chez moi.
- Savez-vous que vous êtes mort ?
- Mort ? Ah ça non ! J ’suis pas mort. J’suis bien vivant. Je me sens en pleine forme, d'ailleurs comme il y a longtemps que je n'ai pas été ! Alors pourquoi je ne rentre pas chez moi ?
- Où est votre chez vous ?
- J’n'en sais plus rien. Il y à tellement longtemps que je l'ai quitté. J’sais plus depuis combien de temps.
- Alors que désirez-vous réellement ?
- Je voudrais retrouver ma garnison.
- Votre garnison ? Mais il n'y a plus de guerre ici.
- Ah si puisque je l'ai fait ! La guerre existe toujours.
- Non en France, il y a longtemps qu'il y en a plus.
- La France, la France qu'est-ce que c'est ? La France ne m'intéresse pas. C'est mon pays que je veux.
- Votre pays (il s'énerve) vous allez le retrouver, mais pour cela, il faut que vous soyez beaucoup plus calme. Regardez autour de vous. N’ y a-t-il pas un de vos soldats là bas ?
- Ah ! Pour sûr. Qu'est-ce qu'il fait là, celui-là ?
- Allez donc lui demander
- Bon, il me dit qu'il allait me ramener au campement. Je pars avec lui. Je te remercie bien. Peut-être qu'un jour on se retrouvera »
De quelle nationalité était ce militaire ? Je l‘ignorerai toujours. Une chose peut vous paraît étrange, la langue. Pour nous, médiums, c'est toujours en français que nous recevons nos messages. Parfois, on peut percevoir un accent étranger, mais c'est très subtil.
Dans le Monde spirituel tout est sons, vibrations. Les mots sont - sons, vibrations. C'est le langage universel, compris par toutes les nationalités, les ethnies les plus reculées dites à tort -sauvages. Sauvages par rapport à quoi ? A qui ? Ne sont-elles pas aussi, Enfants du Maître du Cosmos ? Ces ‘’ sauvages ‘’ possèdent, comme nous peuples évolués, une âme immortelle.
N'avons-nous pas été lors d'une réincarnation -un ou une sauvage ? Toute l'Humanité sans exception, possède une âme immortelle. C'est une Loi cosmique et intangible dans ses énoncées.
Dans le Monde spirituel, chaque personne parle sa langue, son dialecte, son patois et tout le monde se comprend. Le sésame : ce sont les sons. Voilà la langue universelle. Elle ne s'apprend pas, elle est innée dans le Monde de l'après -vie de la Terre.
Pour le médium, son cerveau spirituel reçoit les sons des mots prononcés par l'entité et transpose ces sons en mots dans la langue du médium. Voilà le secret de la transmission des langues étrangères.
Je voudrais maintenant, vous expliquer pourquoi le guide était habillé en soldat. Le guide pour mieux approcher son protégé et surtout, ne pas l'effrayer par la présence d'un inconnu, avait pris l'uniforme militaire (pensée créatrice) pour être en harmonie avec les pensées de son protégé.
Ce qui aurait pu paraître mystérieux, en réalité ne l'était pas lorsqu'on possède la clef de la Connaissance.
Joséphine
La passeuse d’errants continue à vous narrer ses expériences.
Voici un autre exemple :
Je vois venir une dame tout de noir vêtu.
« Ah ! Madame je vous en prie, aidez-moi. J'ai perdu mon enfant, je ne le retrouve plus.
- Quel est votre nom ? Et votre enfant ?
-Joséphine. C'était mon fils unique. Nous nous promenions tous les deux et puis... Je ne sais plus... et depuis je ne l'ai pas retrouvé... Alors je cherche.
- Ne cherchez plus. Calmez-vous. Pourquoi tout ce noir ?
- C'est parce que je n'ai plus mon fils.
- Savez-vous que vous êtes morte, comme votre fils ?
- Non je ne suis pas morte. Je suis revenu chez moi il n'y avait personne.
- Peut-être, mais vous n'êtes plus sur Terre vous êtes dans un autre Monde maintenant. Vous êtes morte, bien morte.
- Non, que je ne suis pas morte puisque je marche. Je suis venue là.
- Justement de l'Autre-côté, quand on est mort on marche, on bouge aussi. Touchez votre corps ? Comment êtes-vous entrée ?
- Par la porte.
- Etait-elle ouverte ?
- Non, je ne me suis pas posé cette question.
- Eh bien, cela prouve que vous êtes morte. Il faut vous habituer à votre nouvel état. Regardez autour de vous, n’y a-t-il pas quelqu'un que vous connaissez ?
- Oh ! Il y a quelqu'un que je vois depuis longtemps. Mais j'ai plutôt peur. Je vous en supplie, je voudrais retrouver mon enfant.
- Vous le retrouverez, mais il faut que vous partiez avec la personne qui est là. Elle vous conduira à votre enfant et vous le retrouverez. Allez.
- Pourquoi dois-je aller voir cette personne ?
- Parce qu'elle sait... Faites-lui confiance. Vous m'avez fait confiance ?
- Oui.
- Elle est un peu moi-même. Allez dépêchez-vous car je n'ai plus de temps à vous accorder »
Son guide est une grande femme blonde. Elles discutent ensemble, puis le guide passe son bras autour du cou de Joséphine, et elles s'éloignent ainsi.
Voici un cas très douloureux. Cette maman éplorée par la perte de son enfant s'était habillée en deuil. Sa pensée avait créé ses vêtements à son insu. Bel exemple de la pensée créatrice. Si elle fuyait la femme qui la suivait s'était pas ignorance de sa propre mort, ainsi que celle de son fils. Son guide lui étant inconnu, elle s’en défiait. Cette femme appartenait au Monde des morts, une raison de plus pour la fuir, alors qu'elle se croyait toujours une terrestre.
Toujours la même problématique - l'ignorance de la continuité immédiate de la vie après le trépas. Quel mal fait la conception d'une seule vie ! Elle traumatise tout décédé, croyant ou non. Pourtant le Monde spirituel est notre berceau premier avant notre chute sur Terre dans une matière lourde -la chair.



