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Extrait de "Messages de l'Au-delà"

Le libre arbitre

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      Le libre arbitre - pierre d'achoppement pour l'humanité terrestre - est pourtant indispensable à l'évolution de l'humanité, de chaque humain. Que serait un humain s'il n'avait pas son libre arbitre en toutes choses ? Un pantin dont les ficelles seraient tirées d'en haut par un « maître à pantins » uniquement et rien d'autre. Alors que l'homme a toujours sa conscience pour le guider, le conduire sur la bonne voie mais, malheureusement, combien entendent la voix de leur conscience ? Combien s'en inquiètent ? Combien savent seulement qu'ils ont une conscience ? La conscience est un organe que l'on peut étouffer dès l'enfance ; et pour d'autres cette conscience sera étouffée plus tard, car la conscience est dérangeante pour la plupart de nos contemporains. C'est elle qui vous avertit de faire telle ou telle chose mais, aussi, de ne pas faire telle ou telle autre.

 

Ecouter sa conscience c'est être attentif au signal venant de soi, de son être profond, et combien s'en soucient ? Il est beaucoup plus facile de la faire taire, ainsi il est possible de faire tout ce qui vous passe par la tête, surtout de mauvaises choses. Il est tellement plus facile d'étouffer sa conscience une fois pour toutes et d'aller vers le destin que l'on choisit délibérément, alors là, le libre arbitre est entier. Tant pis pour cet être-là, de lui-même il a choisi le mauvais chemin avec toutes les conséquences qui peuvent en découler ; il n'aura qu'à s'en prendre uniquement à lui-même. C'est lui qui a fait son choix, il a pris la mauvaise route - route où il s'est engagé volontairement -, eh bien tant pis pour les dégâts, cela peut ainsi durer toute une vie si le point de départ a été faussé.

 

Le guide fait de son mieux pour éviter cette erreur, mais le protégé est seul responsable de ses actes. La route sera alors semée de beaucoup d'embûches qui n'auraient pas dû s'y trouver. Celui, par contre, qui écoute la voix de la conscience, qui réfléchit aux conséquences de ses actes et surtout ne fait pas seulement que d'écouter mais suit la voix de sa conscience, son intuition personnelle, eh bien celui-là partira sur le chemin qui devait être le sien. Trop souvent des êtres, par leur libre arbitre, sortent du chemin qui avait été prévu pour eux au départ dans l'Au-delà.

 

C'est alors que le guide doit élaborer un nouveau plan pour essayer de limiter les dégâts. Tout faire pour mettre sur le chemin de son protégé un incident qui pourrait remettre celui-ci sur un meilleur chemin. Toujours l'humain reste libre de ne pas se laisser guider, libre de ne pas réagir au moment opportun, de laisser passer sa chance, soit parce qu'il est tatillon, soit par veulerie, soit par orgueil je dirai « mal placé », etc. Tant de solutions vous sont proposées en cours de route mais, je me redis, à vous de savoir prendre la balle au bond, ensuite, il sera trop tard.

 

Certains s'en rendent compte après et se disent : « J'aurais dû faire ceci ou cela », mais il est trop tard et les voilà obligés de suivre leur ancien chemin. Combien d'humains subissent un sort qu'ils auraient pu éviter avec un peu de clairvoyance, de jugement, d'acceptation de conseils désintéressés ; mais voilà, rares sont les conseilleurs vraiment sincères. Là, le problème est encore différent, donner des conseils est chose facile si l'on ne se met pas volontairement à la place de celui que l'on veut conseiller ; car si l'on donne des conseils en fonction uniquement de son point de vue personnel, sans entrer de plain-pied dans le sujet de l'autre, ces conseils seront trop superficiels, trop souvent mauvais, car avant de donner un conseil sérieux, averti, il faut toujours avoir toutes les données du problème, ensuite réfléchir en fonction de la personne que l'on veut aider. Donner ainsi un conseil est, je vous le dis, très difficile mais honnête.

 

Les autres conseils sont trop souvent dangereux, à moins de démonter soi-même leurs mécanismes et d'adapter à ces questions toutes les données que l'on vous a proposées.

 

Ne suivez jamais un conseil sans l'avoir mûrement réfléchi, car celui qui donne ce conseil, s'il se trouvait dans la même situation, réagirait souvent différemment, peut-être en bien pour lui car, pour soi, on ne voit pas les événements de la même façon.

 

Croyez-vous que je me sois éloigné de mon sujet : le libre arbitre ? Non, au contraire, j'en suis au coeur. C'est vous qui décidez toujours, en fin de compte, mais pas forcément dans le bon sens pour vous, pour les vôtres. Encore une fois, ce qui est bon pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. Alors, on entend dire trop souvent : « Moi, je n'ai pas de chance », ce qui est absolument faux. Tout s'est joué par le fonctionnement de son libre arbitre ; si vous étiez manoeuvrés (comme certains le prétendent), vous iriez tous dans la bonne direction ; car pour éviter les forces du mal, là encore, vous avez votre libre arbitre et personne d'autre que vous ne décide ; même les plus lâches répondent par leur libre arbitre.

 

Ce libre arbitre est, je vous l'ai dit, la pierre d'achoppement de l'humanité mais c'est aussi lui qui fait de si belles âmes. On peut toujours choisir son chemin, certains préfèrent prendre un chemin très dur mais où ils pourront donner le meilleur d'eux-mêmes, surtout dans une vie très difficile, ils n'en ont que plus de mérite ; ils auraient pu éviter ce chemin aride, mais là ces âmes ont besoin de se dévouer, sachant pourtant qu'elles vont en souffrir, mais c'est toujours le libre arbitre.

 

Le libre arbitre se rencontre même dans les plus petites choses de la vie. Vous ne vous en rendez que rarement compte et, pourtant, combien de fois n'avez-vous pas eu l'intuition de faire ou de ne pas faire une chose et vous n'en avez pas tenu compte ? Le résultat en a toujours été décevant, je dirai souvent même catastrophique. C'est bien vous, encore, qui avez décidé et non les événements qui vous ont fait prendre à gauche plutôt qu'à droite ; le résultat en aurait été forcément différent.

 

Voilà, mes chers amis, un sujet très ardu, mais le libre arbitre est mis à tant de « sauces » et si décrié qu'il fallait que je vienne un peu éclairer votre lanterne, car vous ne savez pas bien vous servir de votre lanterne. Cependant, elle est faite pour vous éclairer mais n'oubliez pas de mettre de l'huile dedans ou de changer la pile, ce qui est plus moderne ; sinon votre lanterne ne vous sert presque à rien puisque votre regard reste dans l'ombre et vous avancez en aveugles ; tandis qu'avec une lampe bien brillante vous pourriez juger des incidents placés sur votre route et les contourner au lieu de foncer dessus sans les voir.

 

Que de gâchis encore par manque de lumière, lumière terrestre je veux dire, car la lumière céleste est toujours près de vous mais, celle-là, c'est votre coeur qui la reçoit et non vos yeux de chair. Eux ne voit que la lueur d'une flamme terrestre ! Dommage que l'humain ne soit pas attentif à la seule lumière valable, bonne pour lui, la lumière qui luit dans son coeur, dans son âme. Je vous souhaite à tous cette joie : recevoir dignement la lumière qui vous est dispensée d'En-haut, des sphères célestes.

 

Chaque être a toujours son libre arbitre, même dans nos sphères, car chaque sphère correspond aux degrés de vibrations propres à chaque humain.

 

Sur terre, ce libre arbitre est encore plus important car c'est lui qui vous conduira durant toute votre vie sur le bon ou le moins bon chemin et même sur le mauvais. L'être est toujours placé devant ses responsabilités, quoi qu'il arrive, il choisit toujours selon les circonstances une voie, bonne ou non, à lui de choisir.

 

Combien l'être faible se laisse influencer par son milieu mais aussi par ses fréquentations choisies ou non !

 

Votre libre arbitre vous aide toujours mais souvent il ne vous conseille pas dans le bon sens. C'est à vous de faire le choix judicieux, votre responsabilité est toujours engagée quoi que vous en pensiez.

 

De petits actes sont souvent très lourds de conséquences imprévisibles pour vous néophytes, mais prévisibles pour beaucoup d'autres. Ce libre arbitre vous est toujours laissé, vous en ferez l'expérience même si elle est douloureuse. Vous n'avez pas su réagir à tel ou tel moment ? Le moment que vous avez laissé passer se représentera rarement une deuxième fois, votre vie prendra la tournure que n'aviez pas prévue et qui était pourtant toute prévisible pour d'autres.

 

Ce terrible libre arbitre est la cause d'échecs souvent cuisants dans une vie ; par contre, le libre arbitre bien réfléchi, bien pesé, peut vous conduire sur le bon chemin, je ne veux pas dire exclusivement dans la joie mais souvent à une vie heureuse ; n'oubliez pas que toute vie heureuse se gagne déjà dans des vies passées. Une vie heureuse est le résultat d'épreuves bien surmontées ou pour vous donner la chance de faire du bien autour de vous et vous affermir dans le bien ; cela peut être aussi une épreuve ! Garder ce cap n'est pas toujours aussi facile que beaucoup le pensent, le bonheur se conquiert à chaque instant, c'est une lutte permanente pour le garder. Le bonheur est chose fragile, peut-être encore plus fragile que le malheur, car dans le malheur il faut beaucoup d'abnégation pour surmonter les épreuves, donc stimulation à l'effort. Dans le bonheur c'est tout le contraire, l'être souvent se laisse griser et perd ainsi toute velléité de lutte, alors la chute est prévisible mais elle est ressentie d'une façon plus douloureuse, plus injuste ; là, l'être n'a pas su surmonter ses difficultés, faire tous les efforts pour conserver son bonheur.

 

Voyez-vous, dans l'un ou l'autre cas, il y a toujours épreuves - épreuves différentes mais épreuves quand même. Combien se perdent plus dans l'épreuve du bonheur que dans l'épreuve de la douleur, car cette dernière forge davantage une âme, la consolide et finalement cette âme-là grandit, et c'est l'autre qui est abaissée.

 

Les épreuves sont indispensables à l'être humain, c'est ainsi qu'il se forge une volonté, une ténacité, et finalement les beaux sentiments seront beaucoup plus souvent du côté de ceux qui ont souffert plutôt que de ceux qui ont eu une vie douce ; et en arrivant Ici, lorsque le compte et le décompte se font, c'est presque toujours le premier qui remporte.

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​Georges Renaud

© copyright 2020 Suzanne Demoiny

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