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Extrait de "Messages de l'Au-delà"

Vie après la mort du corps physique

 

 

      La survie après la mort du corps physique est, je vous l'ai déjà dit, instantanée. Immédiatement, on se trouve debout près de son corps, très perturbé de se voir vivant dans un corps et de voir le sien gisant inerte sur son lit avec tous les siens pleurer autour.

 

Le plus tragique encore, c'est lorsque l'on quitte son corps à un moment où l'on se trouve seul, le désarroi est alors à son comble. On veut appeler à l'aide mais aucun son articulé ne sort de la bouche, on n'ose pas faire le moindre geste et on reste là, plein d'angoisse, ne comprenant plus rien dans une sorte d'hébétement, le cerveau vide.

 

Lorsque, enfin, quelqu'un entre dans la chambre, on se précipite au devant de lui pour lui parler, mais, rapidement, on se rend compte qu'il ne nous voit pas. L'angoisse est alors à son comble. Heureusement que, très vite, quelqu'un se trouve près de nous et nous voit enfin. On essaie de s'accrocher et de penser que l'on vit un cauchemar. Cette fin, ainsi seul, est la plus terrible de toutes.

 

L'accident brutal est aussi très traumatisant, car voir son corps tout disloqué est un cauchemar ; mais la surprise extrême est de se rendre compte que l'on ne souffre pas ; on se demande bien par quel mystère ce pauvre corps, tout disloqué, ne fait pas souffrir. L'être, à ce moment-là, n'ose faire aucun geste et reste ainsi passif avec le seul désir : ne pas souffrir. Ce n'est que plus tard, lorsque l'on emportera son corps, qu'il commencera à réaliser qu'il y a quelque chose d'incompréhensible; là va commencer le calvaire de la souffrance morale lorsqu'il verra les siens pleurer près de lui.

 

Toujours - sauf pour ceux qui ont eu le privilège d'avoir ces connaissances de la survie après la mort -, pour tous les autres, ces moments sont toujours atroces et, si la folie avait cours Ici, combien deviendraient fous et souvent tenteraient de se suicider puisque, pour eux, ils sont toujours vivants comme des Terrestres.

 

Que de désespoirs pourraient être évités si, sur Terre, les humains voulaient bien se donner la peine de chercher ce qui se passe au moment de la mort ; et non « faire l'autruche > comme la majorité des êtres; car la peur n'empêche pas le danger ! Il vaut toujours mieux être averti de ce que l'on rencontrera afin de s'armer pour ce moment-là, puisque tous les humains le subissent.

 

La paresse et la peur sont les moteurs pour ne rien faire, ne rien tenter. Pauvres gens ! dire que je fus de ceux-là !

 

Je me serais réservé moins de souffrances si j'avais bien voulu chercher sur Terre, mais autour de moi ce n'était pas évident, personne ne parlait de cette survie et je ne désirais pas savoir, puisque je m'étais fait ma certitude

 

la mort c'était le trou, et je le disais bien haut ! Toute autre recherche ne m'effleurait même pas l'esprit.

 

Je voudrais tant pouvoir aider ceux qui cherchent sur Terre ! ce serait ma récompense de l'effort que j'ai entrepris depuis des années - années studieuses de méditation, de recherches - pour pouvoir, un jour, essayer d'apporter aux autres un peu de lumière sur ce qui reste, pour la majorité, une énigme, un mystère. Mystère pourtant bien simple à élucider avec un peu de bon sens, de bon vouloir, de recherche. Il ne faut pas avoir un esprit conformiste ni buté. Que ceux-là s'abstiennent car ils ne pourront jamais progresser tant qu'ils ne changeront pas leur état d'esprit. Ils perdent et font perdre aussi le temps si précieux des autres car, dans toute recherche, il faut avoir un esprit libre de tous préjugés pour commenter et analyser froidement ce que l'on vous enseigne, sans passion, dans le calme le plus complet; ainsi, il est toujours possible de faire du bon travail et d'apprendre ; sinon, il vaut mieux s'abstenir.

 

Par contre, vous qui désirez chercher vraiment, sincèrement, alors renseignez-vous à plusieurs sources et voyez ce qui concorde, ce qui est le plus logique ; encore que, dans ce mot « logique », il y ait beaucoup à dire ; mais ne retenir que les solutions les plus simples et les plus claires.

 

Méfiez-vous des solutions fielleuses et bâtardes, celles-là sont la plupart du temps fausses, car là se cache l'ignorance. Ces personnes se retranchent derrière des mots, n'ayant rien de clair à exposer, soyez-en bien persuadés.

 

Aller à la solution la plus simple ne veut pas dire « simpliste » car, là, il y a une différence ; mais c'est de la confrontation (de ce que l'on vous enseigne) qu'il faut que vous puissiez vous ranger à la plus simple. Simple ne veut pas dire bête, la simplicité étant toujours l'apanage des grands.

 

Les complications, les explications tordues viennent toujours de gens sots voulant avoir l'air très au courant ; fuyez-les, ils ne vous apportent rien.

 

Voilà une ligne de conduite à suivre pour tout chercheur sincère sur cette question primordiale : la vie après la mort du corps physique.

Georges Renaud

© copyright 2020 Suzanne Demoiny

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