top of page

Extrait de "Messages de l'Au-delà"

Roue des renaissances,

​

 

Aujourd'hui, je vais vous parler encore de la réincarnation, sujet si vaste que j'y reviendrai à nouveau en plusieurs étapes pour être moins fastidieux.

 

La réincarnation, si décriée encore de nos jours, est pourtant une loi d'une justesse ! J'ai encore du mal à voir tant de personnes, dites intelligentes, qui la rejettent en bloc et ne cherchent pas à savoir, à comprendre, en profondeur, son sens réel. Le sens réel est bien simple : renaître tant que l'on n'est pas arrivé à la perfection de l'être, tant que l'être ne s'est pas épuré de tous les malheurs qu'il a produits autour de lui, presque en permanence, dans chacune de ses vies ; au lieu d'essayer, dans chaque nouvelle vie, de se débarrasser du mal fait dans la vie précédente.

 

L'humain travaille toujours pour lui-même en toutes choses. Il est toujours responsable de ses actes, de ses pensées, et il forge seul le mal qu'il doit ensuite réparer vis-à-vis des autres, car tout mal fait envers autrui doit toujours être réparé un jour ou l'autre, peut-être dans cette vie, ce qui est bien rare, sinon dans une ou plusieurs autres vies, selon la bonne volonté de la personne.

 

Cette personne est toujours libre d'agir comme bon lui semble, elle peut se dégager rapidement du mal fait autrefois, c'est toujours possible de s'épurer vite, mais elle est libre de repousser, par paresse, le moment de régler ses dettes et, surtout, entre-temps, ne doit pas en avoir accumulé de nouvelles, sinon plus l'on met de temps à régler son passif, plus on risque de l'aggraver, toujours par manque de courage, ce qui vous entraîne dans un cercle de renaissances bien plus grand ; et plus longtemps la roue tournera. Je le redis, tout dépend de chaque humain, de lui seul et de personne d'autre.

 

Ce sont les actes mauvais : la méchanceté, l'avarice, l'orgueil, la luxure, le dédain des autres, la sécheresse de coeur et bien d'autres défauts encore, qui font tourner cette roue du destin ou roue karmique.

 

Plus vous vous allégez de tous vos défauts, plus votre roue ira en ralentissant son rythme jusqu'à épuisement de cette force karmique qui l'oblige à tourner, à tourner sans cesse, tant que vous ne vous serez pas améliorés ; vos oeuvres mauvaises sont le moteur qui la fait tourner et pas autre chose.

 

Alors épurez-vous, n'ajoutez pas de nouveaux défauts aux précédents, et votre roue ira en diminuant de force, elle finira de tourner si elle n'est plus alimentée par vos mauvaises actions ; ce sera alors pour vous la fin des renaissances à la vie terrestre et le commencement de la vie éternelle.

 

Voilà le schéma de la réincarnation, réincarnation entretenue par vous-mêmes, je le redis, alors essayez de vous alléger dans chaque vie d'un peu moins de poids de vos mauvaises actions, de vos mauvaises pensées et votre roue tournera déjà moins vite. Ayez alors comme objectif de devenir légers en poids de mauvaises actions et lourds en poids de bonnes actions qui font arrêter le rythme de la roue jusqu'au stade zéro, où l'être peut ainsi la quitter libre et heureux de s'être vaincu lui-même.

 

N'oubliez jamais que c'est à vous qu'il incombe de faire arrêter ou avancer cette roue, et vous pouvez par de bonnes et justes actions envers vos semblables tourner très peu ; comme d'autres par leurs actions mauvaises, répétées de vie en vie, peuvent entretenir un élan de force pour faire tourner cette roue très vite, très longtemps. Il n'y a aucun critère juste, puisque c'est à chacun de veiller à éviter que sa roue ne tourne trop vite et trop longtemps.

 

Les êtres dits privilégiés n'ont au départ aucun privilège acquis, mais ils le deviennent par la force de leurs bons et nobles sentiments, dès le départ de leur vie. Sinon, au départ de la première vie, nous sommes tous égaux, et les privilèges ce sont les êtres qui les acquièrent par la force de leur dévouement envers les autres. Ils vont ainsi, de renaissance en renaissance, avoir une roue qui tournera plus lentement et donc qui s'arrêtera beaucoup plus vite que la roue de la moyenne des êtres et, encore, plus rapidement que celle des êtres foncièrement mauvais et fourbes qui prennent de la joie à faire le mal sur terre. Pour eux, la roue n'est pas près de s'arrêter, je vous l'assure, à moins d'un miracle de lucidité de ces êtres si noirs dans leur âme, ou, alors, par une vie extrêmement difficile pleine d'embûches de toutes sortes donc d'épreuves au plus haut niveau.

 

Ils peuvent alors, à ce moment-là, ralentir énormément la force de leur roue. Tout le poids de ce qu'ils ont fait de bien devient un puissant coup de frein, et la roue peut parfois même s'arrêter presque complètement, en raison d'une vie exemplaire : mais ces êtres-là sont rares. Il leur a fallu de la lucidité sur leur passé, puis un immense courage, une volonté farouche de sortir d'où ils étaient tombés si bas, pour que, dans un sursaut extraordinaire d'énergie, ils donnent un coup d'arrêt brusque à leur roue et quelquefois si fort que la roue s'immobilise, presque, après une vie précédente pourtant épouvantable ; mais leurs efforts furent tellement à la hauteur de leurs méfaits précédents, que le poids brusque de cette énergie surhumaine a raison du mouvement de la roue qui s'arrête et laisse l'individu finir encore une seule vie pour être sûr que son mouvement soit bien terminé.

 

Voyez-vous pourquoi il est impossible de donner un nombre de réincarnations. Cela dépend du choix de chaque individu car, selon le processus normal, vous avez des individus qui, par des vies justes et de bonnes actions bien dans la ligne de leur destin, ont déjà beaucoup ralenti le rythme de leur roue et qui, dans une seule vie, par leurs actions très mauvaises et ne correspondant pas du tout avec leur engagement pris avant de revenir sur terre, redonnent à leur roue une force vertigineuse qui les fait repartir pour combien de nouvelles vies d'épreuves ? Si, encore, ils arrivent un jour à dompter la force de leurs mauvais instincts pour maîtriser la force de leur roue.

 

S'ils n'arrivent pas à vaincre cette force si mauvaise en eux, il ne restera plus à Dieu qu'à arrêter très brusquement cette roue lancée, sans fin, dans sa course infernale, en désagrégeant cette âme trop perverse et en lui évitant des renaissances éternelles dans des tourments sans fin. Là est toute la bonté divine et toute la grandeur divine : ne pas laisser souffrir une âme éternellement.

 

Dieu, Âme des Mondes, se résout à ce point extrême : soulager cette souffrance qui, autrement, resterait éternelle et cela Dieu ne peut le faire, Lui qui est tout Amour. Il a pitié de ces pauvres créatures, tellement enlisées dans le mal, qu'il n'y a plus aucun espoir de les faire sortir de toutes ces noirceurs, de tous ces sentiments de haine dont elles se nourrissent en permanence et qui viennent entretenir les foyers de haine existant déjà sur terre. C'est, comme vous dites sur terre, faire oeuvre de salut public afin que disparaisse à jamais un être qui n'a jamais voulu rien faire pour essayer de s'améliorer.

 

Là est toute la justice divine, car Dieu a tout tenté, Il a donné toutes les chances possibles à ces âmes perverses et, à bout de patience, les a fait disparaitre à tout jamais de ses « yeux » mais, aussi, aux yeux des autres afin qu'elles ne puissent plus nuire à l'humanité ; et en même temps en faire un exemple pour les plus noires et les plus endurcies de ces âmes récalcitrantes, avec l'espoir, mais sans espérance, que la leçon pourra peut-être sauver quelqu'un qui ne sera pas ancré profondément dans le mal et pourra ainsi être sauvé in extremis.

 

Dieu, jusqu'à l'extrême seconde, laisse à chacun sa chance mais, là encore, tout dépend de l'individu qui doit faire preuve d'un peu de bonne volonté pour se sauver lui-même, car Dieu ne sauve pas de force qui ne le veut pas. Dieu a donné à l'humain son libre arbitre, Il lui laisse jusqu'à l'ultime seconde.

 

Telles sont les grandes lois de la réincarnation : naître, renaître oui, mais pour s'améliorer toujours et arriver, le plus vite possible, à la non-renaissance terrestre et à la renaissance spirituelle donc à la vie éternelle dans l'autre monde, si proche de votre monde terrestre, qui est d'une telle splendeur de brillance d'amour qu'il ne nous est pas possible de vous le décrire.

 

Espérons que vous y arriverez vite, sans trop de détours bien souvent inutiles et qui, avec un peu de bon sens, de réflexion et d'amour, auraient pu être évités.

 

Je reprends la parole de notre Vénéré Maître le Bouddha : « Vie droite pensée droite » donc chemin droit sans détours, et vous éviterez ainsi bien des renaissances inutiles ; et la parole de notre Divin Maître, Jésus de Nazareth, notre Maître tant aimé : « Aimez-vous les uns les autres ; entraidez-vous les uns les autres mais sans arrière-pensées de retour. »

 

Donnez de l'amour aux autres. C'est le plus beau cadeau que vous puissiez faire et en donnant de l'amour aux autres, c'est à Dieu que vous donnez de l'amour. N'oubliez jamais que tout amour sincère donné à une créature, c'est à son Créateur que vous rendez hommage, donc c'est à Lui, en définitive, que vous donnez de l'amour.

© copyright 2020 Suzanne Demoiny

bottom of page