Jésus de Nazareth

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      Le plus grand des médiums et des prophètes sur la Terre. Prophète, certes, mais pas dans le sens de prophète d'événements à venir, comme bien de ses prédécesseurs, Lui est venu prophétiser la parole d'Amour que Dieu avait mis dans son coeur, dans sa bouche. Voilà le côté prophétique de Jésus, l'humble fils du charpentier Joseph, fils légitime de Joseph et de Marie, c'est indiscutable ; toute autre interprétation est erronée.

 

Malheureusement l'Église en a fait un Dieu. Dieu Il l'est, puisqu'Il a été créé d'une étincelle divine comme nous tous, en cela Il est notre frère et nous sommes tous ses frères, puisque nous n'avons chacun qu'un seul et unique Père, notre Créateur.

 

Pourquoi l'Église a-t-elle dévié de sa mission première ? Enseigner la vraie nature de Jésus qui venait de donner sa vie pour apporter au monde cette parole d'Amour : « Aimez-vous les uns les autres. » Pourquoi avoir fait de Jésus un être surnaturel puisque le surnaturel n'existe que dans l'imagination des ignorants ? Je ne vais pas faire un procès d'intention à l'Église, ce serait beaucoup trop long et souvent aussi si sordide avec tous les marchandages, les compromissions de toutes sortes, qu'il vaut mieux ne rien remuer mais aller maintenant de l'avant et essayer de donner un peu de clarté sur la vraie mission de Jésus de Nazareth.

 

Jésus de Nazareth a eu bien d'autres vies avant cette dernière. Il a connu des hauts et des bas dans la hiérarchie des valeurs imposées par les hommes, mais sa hiérarchie morale a toujours été la même, au maximum de la hauteur de sa tâche dans chacune de ses existences précédentes, du plus humble au plus

grand. Il a connu de fabuleux destins comme de plus humbles. Cela Lui a forgé une âme trempée dans l'acier le plus pur, sa dernière mission étant la plus éprouvante. Il avait dû se frotter à toutes les situations pour pouvoir dominer cette dernière tout en restant toujours à sa place.

 

Il a côtoyé les bas-fonds de son époque et il ne fallait pas qu'il s'y perdît ce qu'Il sut très bien faire. C'est un reproche qu'on Lui fait souvent d'avoir été parmi les plus déshérités de la terre, parmi des êtres apparemment dépravés, tombés bien bas ; c'est à ceux-là qu'Il devait tendre la main et montrer l'exemple : partout on peut apporter l'amour et se faire respecter, malgré le milieu où l'on est obligé de vivre.

Voilà la grande leçon donnée par Jésus qui a côtoyé les indigents, tous les infirmes physiques et moraux. Telle était sa mission.

 

Ce n'était pas pour les riches qu'Il était venu, Il l'avait déjà fait, mais n'ayant trouvé que « coeurs de pierre », Il avait échoué dans sa tentative ; donc Il devait revenir vers les humbles, les rejetés du monde, du pouvoir, de l'argent ; et, avec tous ces pauvres gueux, Il pouvait trouver le langage qui allait droit à leur coeur si blessé par tant de dureté à leur égard.

 

Il n'a pas été la brebis égarée mais le chef du troupeau qu'Il a su rassembler autour de Lui. Par contre, dans les castes supérieures, Il n'a trouvé que dédain et haine, et sa perte a été jurée d'en haut par les dignitaires qu'Il dérangeait beaucoup trop. Il était devenu un obstacle à leur enseignement.

 

Lui, qui venait les mains ouvertes vers eux avec de l'amour plein le coeur, a été immolé de façon spectaculaire. Ils ne comprirent pas que par ce geste ils en faisaient un grand martyr et qu'ensuite les choses allaient se retourner à leur confusion.

Ainsi tout fut accompli comme prévu car Jésus a mené sa terrible mission à terme - mission presque surhumaine pour tout autre terrestre. Son apothéose fut cette mort sur la croix aux yeux de tous afin de pouvoir convaincre, un grand nombre, de sa résurrection, de sa survie immédiate.

Voilà ce que n'a pas voulu comprendre et admettre le peuple qui Lui fut si rebelle, il ne l'a toujours pas compris après tant de siècles...

 

L'amour du Divin Maître ne peut pas forcer ceux qui ne veulent rien entendre et ne rien voir. A chacun de croire ou de ne pas croire en Jésus, grand Prophète du peuple juif.

J'en reviens à cette dernière mission du Maître Jésus. Elle fut la plus difficile, la plus délicate car sans argent, sans amis au départ. Il sut d'un regard jauger la valeur d'un être, le sondant dans son coeur - ce que vous appelleriez « lecture de pensées » -, et ainsi le Maître choisit ses futurs disciples car, connaissant les grandes lignes de sa mission, Il sut s'entourer d'êtres probes et fidèles.

Ainsi lorsqu'Il demandait à un être de Le suivre, presque immédiatement la réponse était positive. On ne pouvait pas résister au magnétisme de son regard, fort et doux en même temps mais dur pour celui qui n'avait pas le coeur pur.

Ainsi, petit à petit, le Maître recruta ceux qui devaient Le suivre dans son long périple ; marchant toujours ; enseignant sans cesse ceux qui en avaient besoin ; mais fuyant les riches, le clergé de l'époque, car là Il connaissait les pensées mauvaises à son égard et ne perdait pas son temps, si précieux, puisque limité ô combien !

 

Quelle équipe soudée pour affronter la vie nomade, comme fut celle de leurs ancêtres !

Jésus sut se faire aimer par la justesse de son enseignement, et lorsqu'une demande Lui était adressée d'un coeur pur et sincère,

 

le Maître y répondait toujours ; mais les pièges étaient si souvent tendus sous ses pas.

Pour certains, c'était un sage ; pour d'autres un être démoniaque ; que veux-tu, ma chère collaboratrice, il n'y a rien de changé malgré les millénaires qui nous séparent de ce temps- là. Et dire que maintenant tant de fausses prophéties circulent, annonçant que le Maître Jésus est revenu sur la terre !

 

Quelle aberration, quels mensonges ! puisque le Maître Jésus a terminé ses incarnations ; alors, je vous en prie, vous qui un jour lirez mon livre, essayez de faire comprendre autour de vous que Celui qui fut nommé Jésus de Nazareth est tellement plus utile dans le monde de la quatrième dimension que sur cette pauvre Terre !

 

Là vous pouvez aider à ce que se répande cette vérité première : jamais le Christ ne reviendra se réincarner. 

 

D'autres pourront prétendre à ce titre de Christ, mais ce ne sera jamais plus le Maître Jésus.

 

Je termine mon message en vous souhaitant, chers futurs lecteurs et lectrices, de bien vous imprégner des paroles de Vérité que le Maître Jésus m'a fait vous transmettre en son Nom.

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Georges Renaud