Résurrection ou Survivance ?

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La différence qui existe entre la conception de la résurrection et la survivance de l'âme est très importante, car la résurrection laisse supposer que l'âme n'a pu se libérer que depuis que le Christ a rendu son âme à Dieu notre Père ; alors qu'en réalité, depuis que l'humain a son âme immortelle, la résurrection est toujours une réalité chez tous les humains, quelle que soit leur religion ou sans religion.

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II n'y a aucune différence entre l'agnostique, l'athée ou le croyant. La loi de la survie immédiate des âmes est une loi pour toute l'humanité ; la religion catholique n'a nu eurent ce privilège, car le "sauvage " sauve immédiatement son âme à la mort de son corps physique, et le processus est exactement le même.

Mais il ne faut pas confondre avec la résurrection - la résurrection des corps comme le prétend le Christianisme. Là il y a erreur fondamentale ; voilà la différence entre résurrection et survie, car la survie n'implique jamais la résurrection de la chair, puisque ceux qui croient à la survie savent qu'ils ont un corps spirituel, donc le " mort " part avec ce corps spirituel et n'a pas besoin, pour vivre sa nouvelle vie céleste, de, s'embarrasser d'un corps physique, c'est là toute la différence.

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Résurrection, oui, mais sans résurrection du corps de chair.

Résurrection, oui, mais uniquement en corps céleste.

Donc, nous, nous préférons survie de l'âme, car c'est l'âme qui quitte son corps physique dans son cors spirituel intact de tous défauts, de toutes maladies, de toutes déformations ; un corps jeune, un corps heureux d'être libéré des douleurs qui l'ont asservi sur la Terre et si souvent fait souffrir. Quel soulagement ! de quitter ce pauvre corps Terrestre. Au début, il est bien difficile de réaliser ce changement, cette vraie métamorphose car, pour celui qui n'est pas averti, c'est totalement incompréhensible : imaginez un amputé d'une jambe pouvant marcher brusquement sur ses deux jambes ! Il ne réalise pas et, par instinct, il continuera à boiter jusqu'au moment où il va comprendre qu'il a deux jambes ; voyez, jugez alors de sa stupeur, de sa satisfaction et de son bonheur... Il n'est pas rare de le voir sauter comme un fou ou bien se mettre à courir pour bien se prouver à lui-même qu'il a vraiment ses deux jambes ; et, après la première stupéfaction passée, il va commencer à réfléchir et à se laisser enseigner ; ceux-là sont les plus faciles à convaincre qu'ils sont dans un autre monde.

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Quant à la résurrection, comme l'entend l'Église, il faut faire une grande mise au point.

Le corps physique, après sa mort, va suivre un lent processus de pourrissement, de désagrégation, tous les éléments qui le concernent vont aller réintégrer le Cosmos afin de se recycler avant de revenir faire un autre périple Terrestre, et ainsi de suite ; car, dans la nature, rien ne se perd, tout se recycle, c'est pour nous une évidence même si, sur Terre, vous ne l'admettez pas encore ou très peu et, pourtant, c'est la stricte vérité.

Tous les éléments constituant le corps physique se recyclent, je veux dire tous les éléments spirituels de la matière vont se recycler avant de revenir pour la formation de nouveaux corps. En cela, Jean E. Charon a tout à fait raison mais uniquement sur ce point, car si tous ces éléments partent dans le Cosmos s'éparpiller chacun selon sa teneur ; par contre, l'âme immortelle, qui est une, ne peut au départ de la Terre s'éparpiller et se disloquer en d'infinies parcelles ce n'est absolument pas possible. Tout ce qui est un reste un, ne vous laissez pas prendre par cette erreur ; mais il a oeuvré dans le bon sens autrement.

Je le félicite quand même pour son courage et sa lucidité mais, malheureusement, elle n'est pas totale. Elle rejoint trop la thèse bouddhiste ; c'est dommage ! Donc, voyez-vous, la résurrection de la chair est absolument impensable car toutes les particules de votre corps ne vous appartiennent pas ; elles ont appartenu à des milliers ou des millions d'autres corps ; comment voulez-vous pouvoir, un jour, rassembler ces particules puisqu'elles ont animé tant d'autres corps ?

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Réfléchissez tranquillement à ce problème très simple, finalement, mais, comme toujours, on trouve une chose simple seulement lorsque l'on en comprend le mécanisme, il en est toujours ainsi.

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Veuillez m'excuser de vous avoir fait un cours un peu ardu, mais c'était absolument nécessaire à la compréhension de l'impossibilité de la résurrection de la chair ; je ne reviendrai pas sur ce sujet.

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Je reprends la survie, survivance de l'être intégral que vous avez connu sur Terre avec tous ses défauts, toutes ses qualités - morales ou physiques. Ne confondez pas physique dans le sens du terme " corps " car, je vous l'ai dit, le corps est intégralement parfait.

Quel bonheur ! Comme cela a été mon cas - grabataire impotent -, de me trouver brusquement debout, me tenant seul debout et pouvoir marcher, me déplacer comme avant ma maladie et, pour un ancien sportif, ce fut tellement dur cette déchéance physique mais aussi morale. Ce fut terrible, mais tous ceux, Ici, qui sont passés par cette même angoisse connaissent, comme moi, ce moment suprême d'émotion lorsqu'ils se retrouvent debout tout seuls.

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C'est là notre première grande joie ; ensuite viennent les autres, toutes les autres ; nous allons de découvertes en découvertes, les unes plus merveilleuses que les autres. Nous vivons brusquement dans un monde enchanteur. C'est d'autant plus flagrant pour tous ceux qui ont été handicapés peu ou longtemps sur Terre - adieu béquilles, petite voiture, etc.

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Voyez-vous, mes chers amis, il y a tant de choses à vous faire découvrir vues d'Ici, avec toutes les notions apprises dans ce monde merveilleux mais dans le cadre d'une recherche rigoureuse, et non pas en prenant tout ce que l'on entend pour " du bon pain ". Il nous faut, tout au moins si nous désirons vous enseigner  juste et vrai, laisser passer les débuts de l'enthousiasme et chercher, chercher beaucoup, avant de pouvoir discerner ce qui est évidemment une légende et la stricte vérité.

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C'est, je vous l'assure, un énorme travail que j'ai fait en toute conscience, m'étant renseigné aux sources les plus hautes et sous un commandement unique de grands Sages, ce qui fait que parfois je serai en désaccord avec certains, j'allais dire, collègues, le terme est assez juste puisque nous travaillons pour vous enseigner. Mais, comme sur Terre, Ici nos informations ne sont pas toujours prises à la bonne et unique source la plus compétente.

 

J'admire le travail de beaucoup de chercheurs, lesquels sont sincères mais très souvent, ou plutôt souvent, n'ont pas été jusqu'au bout de leurs enquêtes n'ayant que quelques sujets principaux à enseigner, et ils n'ont pas été au fond de toutes leurs interrogations.

Comme je vous l'ai dit, dans un autre texte, j'ai été au fond des problèmes que je traite et dicte à ma collaboratrice ; cela m'a pris un temps énorme. Croyez-moi, j'ai eu sur Terre un esprit critique que j'ai conservé Ici, critique oui, mais critique ouvert ; ce qui est tout à fait différent du critique fermé, lequel ne cherche pas à apprendre mais à convaincre les autres de ce qu'il croit être la vérité ; et c'est pourquoi tant de Terrestres de votre monde et du nôtre font beaucoup d'erreurs et en feront toute leur vie - soit Terrestre, soit céleste.

Je termine cet exposé en espérant vous avoir intéressés et non saturés par tous les renseignements qu'il m'a fallu vous fournir, afin de bien mettre les choses au point - ce que je désire absolument.

 

Merci.

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Georges Renaud